In Memoriam: Marie-Jaques Hoog
Born in Alsace, a graduate from the French prestigious École Normale Supérieure (ENS), Chevalier des Palmes académiques (French Order of Academic Palms) and an art connoisseur, particularly of literature, Marie-Jacques marries Armand Hoog in 1943, after being released from a detention camp. After several years spent in Paris, where she worked at the Alliance Française while Armand taught at Strasbourg University, she left with her husband and their three children for Cambridge, where Armand had a Visiting Professor position at Harvard. From then on, they spent half the year in the U.S., and the other half in France. When Armand took a position at Princeton, Marie-Jacques was first hired at Smith College and then at Rutgers University, where she taught French. During their retirement, they divided their time between Barnstable (Cape Cod) and at their villa in Bar-sur-Loup (Vars, France), where they spent peaceful moments, the two of them and also with the family and numerous guests.
After her husband’s death, Marie-Jacques moved to their house in Cape Cod, where she kept working on George Sand, out of love for this art that had already fascinated her for years. We mostly know her in this universe, in which she would delight us with her erudite articles, her sparkling presentations and her both exquisite and simple manner. Her artistic gifts subtly shone in everything she did. We inherit her precious work, like her articles, for example: “Sand and the Romantic Sybil”, “Lélia au rocher” and “La merveillosité sandienne dans les Dames vertes” – this is her legacy. Shall we dare add that she also gave us one of the celebrities of the world of Sand’s critics, her daughter Isabelle NAGINSKI-HOOG?
Isabelle, along with her brother Guillaume, her sister Marjorie and Marie-Jacques grandchildren and great-grandchildren, celebrated her mother’s life on Saturday, 18th in Concord; Marie-Jacques would have celebrated her 94th birthday a few days after her death. Isabelle read an extract from Lettres d’un Voyageur, Marie-Jacques’ favorite of Sand’s texts. Then, Erika Naginski, Marie-Jacques granddaughter and Nicolas, her grandson, shared memories of Marie-Jacques, who died on May 8th. Here are a few excerpts of their speech:
“Marie-Jacques and Armand insisted that everyone speak French at home. At the dinner table, when they wanted to talk to each other without the children understanding, they would switch to Latin. After the children started studying Latin and began to catch on, they switched to Ancient Greek. We never caught up with them.”
We close with this little poem, written and read by Sébastien Marc Naginski:
My Great Grandmother
My great grandmother
Whom we all love
Was pretty as a dove
And soft as a rose
And she says from above
Wherever she goes
She will be in our hearts
And nothing can break us apart.
David A. Powell
Née en Alsace, normalienne, Chevalier des Palmes académiques et amatrice des arts, et en particulier de la littérature, Marie-Jacques épouse Armand Hoog en 1943, à la sortie de camp de détention. Ayant passé plusieurs années à Paris, où elle travaillait à l’Alliance Française pendant qu’Armand enseignait à l’université de Strasbourg, elle partit avec son mari et leurs trois enfants pour Cambridge, où Armand avait un poste de « Visiting Professor » à Harvard. Ils passaient dorénavant la moitié de l’année aux USA et l’autre moitié en France. Lorsqu’Armand prit un poste à Princeton, Marie-Jacques se fit recruter d’abord à Smith College et ensuite à Rutgers University, où elle enseignait le français. Lors de leur retraite, ils partagèrent leur temps entre Barnstable (Cape Cod) et dans une villa à Bar-sur-Loup (Vars), où ils passèrent de paisibles moments, à deux mais aussi en famille et avec de nombreux invités.
Après la mort de son mari, Marie-Jacques s’installa dans leur maison à Cape Cod, où elle continua à travailler sur George Sand, par amour de l’art qui la fascinait déjà depuis des années. Nous la connaissons surtout dans cet univers, où elle nous enchantait par ses articles érudits, ses scintillantes communications et son abord à la fois exquis et simple. Ses dons artistiques brillaient subtilement dans tout ce qu’elle faisait. Nous héritons de son précieux travail, à l’image de ses articles, par exemple : « Sand and the Romantic Sybil », « Lélia au rocher » et « La merveillosité sandienne dans Les Dames vertes » – c’est ce qu’elle nous a légué. Oserons-nous ajouter qu’elle nous a aussi donné une des stars du monde de la critique sur Sand, sa fille Isabelle NAGINSKI-HOOG ?
Isabelle, accompagnée de son frère Guillaume et sa sœur Marjorie et les petits-enfants et arrière-petits-enfants de Marie-Jacques, a célébré la vie de sa mère samedi 18 mai à Concord ; Marie-Jacques aurait fêté ses 94 ans quelques jours après sa mort. Isabelle a lu un passage des Lettres d’un Voyageur, le texte de Sand que Marie-Jacques appréciait le plus. Ensuite Erika Naginski, la petite-fille de Marie-Jacques, et Nicolas, son petit-fils, ont partagé leurs souvenirs de Marie-Jacques, disparue le 8 mai dernier. Voici quelques passages tirés de leurs propos :
“Marie-Jacques and Armand insisted that everyone speak French at home. At the dinner table, when they wanted to talk to each other without the children understanding, they would switch to Latin. After the children started studying Latin and began to catch on, they switched to Ancient Greek. We never caught up with them.” (« Marie-Jacques et Armand insistaient pour que tous parlent français à la maison. Au dîner, lorsqu’ils souhaitent se parler sans que les enfants ne comprennent, ils passaient au latin. Lorsque les petits-enfants ont commencé à apprendre le latin et qu’ils ont commencé à comprendre les conversations, ils sont passés au grec ancien. Nous ne les avons jamais rattrapés. »)
Nous terminons avec ce petit poème, écrit et lu par Sébastien Marc Naginski:
My Great Grandmother
My great grandmother
Whom we all love
Was pretty as a dove
And soft as a rose
And she says from above
Wherever she goes
She will be in our hearts
And nothing can break us apart.
(« Mon arrière-grand-mère
Mon arrière-grand-mère
Que nous aimions tous
Aussi belle qu’une colombe
Aussi douce qu’une rose
Elle nous le dit d’en haut
Où qu’elle aille
Elle sera dans nos cœurs
Et rien ne pourra nous séparer »)
David A. Powell